Voici un petit atelier que j'ai réalisé en peu de temps et qui a permis à mon bonhomme de mieux comprendre la notion de vivant et non vivant.

J'ai d'abord recherché des images sur Google, puis imprimé et plastifié, avant de découper les images. J'ai également tapé les mots VIVANT et NON VIVANT.

Cet atelier paraît simple à première vue, mais il a permis à mon doudou de bien assimiler la différence entre vivant et non vivant, chose qui n'était pas évidente pour lui lorsqu'il l'a abordée en classe.

Je n'en ai pas mis beaucoup, mais c'était un choix volontaire de ma part, afin qu'il ne se perde pas trop dans la quantité ; cela lui a permis par ailleurs de mieux visualiser ce qu'il faisait.

Une bonne partie des ateliers que j'ai réalisés avec mon petit loulou est inspirée directement ou indirectement de cet excellent livre de Sylvie D'Esclaibes :

J'ai également pioché pas mal d'idées dans d'autres ouvrages :

Un autre ouvrage, également riche en bonnes idées nature, proche de la pédagogie Montessori :

Il existe aussi la collection "Les Petis Montessori", ils abordent divers thèmes comme le temps, les mathématiques, la grammaire... Chaque petit livret comporte des leçons simples, des exercices expliqués et faciles à mettre en pratique, des conseils... Ils sont en vente dans les magasins tels que Cultura, Espace Culturel Leclerc, FNAC... ou sur Internet.

Tout d'abord mettons bien les choses au clair : les écrans ne provoquent pas l'autisme! Oui ils sont responsables de l'obésité aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, oui il faut réguler le temps passé devant la télé, sur l'ordinateur ou sur le portable, mais non, il n'y a aucun lien reconnu scientifiquement entre les écrans et les troubles du spectre autistique!

Comme certains enfants autistes, mon petit loulou a, parmi ses intérêts restreints, les jeux ou la vision de vidéos sur le portable... J'ai donc dû mettre en place quelques règles pour lui éviter de passer tout son temps libre sur les écrans.

Tout d'abord, avec l'aide de Sophie, son ex psychologue ABA, nous avons convenu qu'il avait droit à 3 séances de 30mn par jour maximum (ce qui représente en tout 1h30 dans une journée).

Puis j'ai apporté quelques petites modifications :

- 5mn supplémentaires à la dernière séance si il accepte de faire les devoirs dans le calme une fois dans la semaine

- 5mn supplémentaires à la dernière séance si il accepte de faire les devoirs dans le calme tous les soirs concernés (lundi, mardi, jeudi et vendredi)

- 5mn en moins à la dernière séance si il rechigne à faire ses devoirs ou que cela se passe mal une fois dans la semaine

- 5mn en moins à la dernière séance si il rechigne à faire ses devoirs ou que cela se passe mal tous les soirs concernés (lundi, mardi, jeudi et vendredi)

- interruption d'une séance en cas de problème (cris, tape sur le téléphone ou sur la table), quel que soit le moment où l'incident se produit (début, milieu, fin)

Au départ je ne vous cache pas que cela n'a pas été facile de lui faire appliquer ces règles, mais avec le temps, il a vite réalisé qu'il pouvait être gagnant si il acceptait de faire ses devoirs.

Désormais je rencontre beaucoup moins de soucis qu'avant, et cela est appréciable il faut bien l'avouer.

Pour les enfants qui ont la chance d'être scolarisés, les devoirs sont souvent une source de conflit, et, je vous rassure, le mien ne fait pas exception à la règle...

Afin de passer cette étape de la journée sans trop de heurts, j'ai mis en place un petit renforçateur que j'ai trouvé dans l'excellent livre de Bettina Dupin, "Autiste j'ai le droit de m'instruire".

Le principe est simple : j'ai pris l'exemple à 3 tâches, mais une version existe avec 7 tâches.

Comme renforçateur, j'ai utilisé son intérêt restreint du moment, le téléphone portable (il y joue dessus ou regarde YouTube).

Chaque fois qu'il a fini une activité, j'enlève un petit scratch ; dès que tous les scratchs sont enlevés il peut aller jouer sur le portable (je parlerai de la gestion du temps d'écran dans un autre article à venir prochainement).

Rappel : Il est essentiel de personnaliser les renforçateurs en fonction des goûts et des intérêts de l'enfant, ainsi vous obtiendrez beaucoup plus facilement sa contribution.

Combien de nos bambins, alors que nous sommes en pleine conversation téléphonique importante, ont d'un seul coup faim, soif, envie d'un câlin ou ne retrouvent pas le jouet préféré avec lequel ils jouaient pourtant juste avant que la sonnerie retentisse...

Afin de lui faire comprendre que je suis occupée et qu'il doit attendre quelques instants, j'ai mis en place un tableau de gestion de l'attente :

Comme pour le planning journalier, les pictos viennent des livres d'Anne Marie Le Gouill, et j'ai juste plastifié le support pour qu'il soit solide et fait quelques flèches.

Aujourd'hui il est moins utilisé mais permet à mon loulou de se trouver une occupation lorsque je suis au téléphone pour un court instant (si vous savez que l'appel va durer un peu trop longtemps, demandez qu'on vous rappelle à un moment où vous serez un peu plus disponible).